La mode du Diable.

Hélas, la diabologie est à la mode. 

Le clou: une motarde que j'ai croisée dernièrement et  dont le costume portait sur l'arrière, un pentacle, avec une face de bouc, et les termes ten-hébreux et tout le tremblement, à chaque fesse. 

Autrement dit une double invitation à Satan au cul !

Et qu'elle arborait au cul,

en ignorant de quoi il s'agissait,

car je le lui ai demandé :

"Vous savez ce que vous portez là ?".

La demoiselle, gentille, mais diablement inculte,

à ce point, ignorait tout de cela,

et étonnée, me dit naïvement.

"Je suis un ange".

Voilà comment l'esthétique et la pensée 

se propagent à l'insu des gogoys.

Cette anecdote jurassienne

m'a fait penser à une autre durant mes heureuses années auvergnates et laïkiennes.

A Ambert, sur la place centrale avec une terrasse de café qui jouxte l'église,

j'isole, parmi d'autres un motard, 

l'un d'entre eux couvert, de par ses tatouages et vêtements,

de 666, de boucs, de pentacles, de croix inversées,

 et autres joyeusetés.

D'un air naïf, je lui demande :

"Vous êtes satanique".

Le beau diable l'a mal pris et s'est installé à une

table en me tournant ostensiblement le dos,

et en m'offrant le spectacle du diablotin

qui me tirait la langue ou un truc du genre.
Pour le petite histoire, le type qui a servi de modèle
pour le tee-shirt ci-dessus,
et a joué dans un clip de la Gaga,
s'est donné la mort.
Comme cela est surprenant.

Les imbéciles nourrissent un égrégore dont ils ignorent et la nature et l'existence,
ou feignent de...